Nous existons sans être vus, nous n’avons pas de couleur et pourtant nous sommes là. Entrez chez les Dollars, vivez le manga Durarara, marquez ce forum de votre empreinte… | | Auteur | Message |
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Messages : 2070 Date d'inscription : 27/08/2011
Age : 31 Rang personnel : Sadique grande buveuse de grenadine
Feuille de personnage Personnage Nom & Prénom: Kikue Fuyuka Métier/Occupation journalière: Apprentie fleuriste
| Sujet: Recueil Yaoistique~ Dim 23 Déc - 18:07 | |
| Selon le bon désir de not' fondatrice Kanra-chan, je déplace toute mes fanfiction yaoi ici. Et comme je suis une PME (Partisane du Moindre Effort). Je vais les concentrer en un seul sujet (moi feignasse ? tout à fait).
Liste :
FullMetal Alchemist - ° Celui qui convoite tout perd tout
Hetalia - ° Baston…euh réunion familial (ce trouvant dans le recueil [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]) ° Gangs ° Trahison parentale ((ce trouvant dans le recueil [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien])
Dernière édition par Abby Birthday le Dim 23 Déc - 18:27, édité 4 fois |
| | | Messages : 2070 Date d'inscription : 27/08/2011
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| Sujet: Re: Recueil Yaoistique~ Dim 23 Déc - 18:09 | |
| Celui qui convoite tout perd tout Univers: FMA - Spoiler:
C’était une soirée de ce qu’il y avait de plus normal dans ce bar mal famé qu’était le Devil’s Nest : Dolchatte fumé sa pipe au comptoir, Martel rétamée avec un plaisir évident Roa et Uruchi au poker, Kimblee était dans son coin, pour ne pas changer, un verre à la main le regard dans le vague tandis que Dydo fessait son rapport à un Greed entouré de deux godiches.
C’est là qu’elle apparut, à la porte du Devil’s Nest, personne ne pouvait voir son visage a cause du lourd capuchon de laine de sa cape. Cela pourrait être un homme, mais sa silhouette fine et élancée, sa démarche souple et gracieuse montrait que c’était une femme. Cela se confirma d’ailleurs quand elle commanda un whisky avec une voix douce et claire, semblable à des grelots. Puis elle abaissa son capuchon dévoilant de long cheveux ondulée couleur Bleu-Nuit et de grand yeux gris comme un ciel d’orage.
Tout le monde s’étaient arrêter pour voir cette mystérieuse inconnue et attendaient de voir si Greed aller se lever pour lui parler. Ce qu’il fit. Il se leva sous le regard noir et déçus des deux potiches et se dirigea vers elle d’un pas conquérant. Comme si c’était un signal tout le monde repris le cours de leurs petites affaires dans un joyeux brouhaha.
- Bonjour, dit Greed d’une voix velouté, c’est la première fois que je vous vois ici.
- Tout à fait, dit la jeune fille avec un sourire amusé, mais j’ai oublier de me présenter, Luuna pour vous servir. Ajouta-t-elle en tendant sa main vers l’homonculus de l’avidité qui s’en empara, avec une délicatesse qu’on lui ignorer le bout de ses doigts pour y faire un baisemain fugace.
- Greed, dit il avec un sourire dévoilant ses dents pointues, patron de ce bar pour vous servir également.
- Oh. Dit la dénommée Luuna point du tout impressionner, puis elle reprit en fronçant légèrement des sourcils. Greed...avidité en anglais non ?
- Tout juste. Dit Greed en souriant de plus belle.
- Et j’ai le sentiment que l’avidité est un trait marquant de votre caractère. Continua Luuna en baissant la voix.
Greed éclata de rire fessant sursauté tout le bar sauf Luuna qui se mit à sourire dévoilant tout ses dents.
- Oui, dit Greed en autant ses lunettes de soleil plongeant ses yeux mauves, inhumain, dans les yeux gris de son interlocutrice, je suis l’incarnation même de l’avidité, je veux TOUT, homme, femme, argent, gloire, pouvoir, TOUT.
Luuna regarda en silence Greed, songeuse. Puis elle se rapprocha de Greed si prés que leurs joues se frôla et là, elle lui chuchota à l’oreille :
- Vous faites comme vous voulez. Mais sachez une chose : Celui qui convoite tout perd tout*.
Puis elle se redressa avec un petit air satisfait aux lèvres, elle prit son verre de whisky et le but d’un trait. Elle reposa le verre et fit tombés quelque pièce à coté. Et là, partit en éclatant d’un rire qui ressembler étrangement à celui de Kimblee durant ses moments de folies explosives. D’ailleurs ce dernier se leva et alla voir Greed qui était toujours assit sur son tabouret.
- Que t’a-t-elle dit ? Demanda l’écarlate à Greed.
- Rien, lui répondit ce dernier, des bêtises.
Puis il se retourna vers son amant et embrassa ses fines lèvres en passant son bras autour de la taille.
Des bêtises...
...Pourtant
Greed était allongé, dos contre terre, et sentait la vie partir de son corps. On dit qu’au moment de leur mort, les humains voient leurs vies se défiler devant leurs yeux. Pour lui, ce n’est pas son cas. Peut être parce que sa vie à était trop longue...
Lui voit défiler devant ses yeux, sa rencontre avec Luuna et un phrase résonnait dans ses oreilles :
Celui qui convoite tout perd tout.
Greed sourie tristement, cette phrase est si juste...il a tout convoité, il a tout perdu.
Il a perdu son bar.
Il a perdu ses hommes, ses amis.
Il a perdu l’homme de sa longue, très longue, trop longue vie. L’homme qu’il a aimé, l’homme qu’il la trahit.
Et maintenant il perd la vie.
Un jeune garçon aux cheveux blond sanglote à côté de lui, horrifier parce qu’il vient de faire. Cela doit être la première fois qu’il tue quelqu’un.
- Ne pleure pas, marmonna Greed à son assassin, c’était écrit.
Puis il se recroquevilla et sentit son corps se liquéfier. Il ferma les yeux et cru entendre un rire léger, semblable à des grelots, le rire de Luuna.
Et il n’entendit plus rien.
* Phrase trouvé dans le Roman de Renart
Dernière édition par Abby Birthday le Dim 23 Déc - 18:18, édité 2 fois |
| | | Messages : 2070 Date d'inscription : 27/08/2011
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| Sujet: Re: Recueil Yaoistique~ Dim 23 Déc - 18:12 | |
| Baston…euh réunion familial Univers: Hetalia - Spoiler:
Dans un manoir, quelque part dans le Royaume-Unis, des personnes attendes... attendes...attendes.
- Tsss il en met du temps pour le ramener son gosse ! S'exclama un jeune homme roux qui n'était autre que Williams Kirkland, connus aussi sous le nom d'Ecosse. Ce dernier semblait décider de faire un trou dans le tapis en tournant en rond pour montrer son tout mécontentement.
Et en avait marre d'attendre.
- Calme-toi. Soupira son frère, Alan Kirkland, appeler aussi Galle.
C'était un jeune homme aux longs cheveux blonds et semblait s'ennuyer ferme. Il était assit sur l'un des canapés composant le mobilier du salon.
- Mais c'est vrai quoi ! Continua Williams en ce tournant vers son autre frère Cathair Kirkland, que l'on nommait aussi Irlande se trouvant aussi dans la pièce comme pour le prendre en témoin.
- Alan à raison. Répliqua ce dernier appuie contre le mur tout en ramenant une mèche de ses cheveux bouclé aussi roux que son frère. Et puis, rajoute-t-il avec un sourire narquois, ce qui te fait chier, c'est que l'on t'a interdit de fumer un de tes cigares au contenue douteux.
Williams se retenait de tirer la langue, cela ne convenait pas à son statut de grand frère virile et chef de famille. Il se contenta de fusiller du regard son cadet qui lui rendit avec un regard railleur que l'on peut traduire part « Moi aussi je t'aime frérot ».
- En tout cas, continua Cathair en s'étirant, j'attends avec impatiente de voir comment il est sapé le Arthur. Vous croyez qu'il va débarquer fringuer en pirate ?
- J'espère que le fait qu'il a désormais un enfant à charge qu'il va se calmer sur ce côté. Grogna Alan en fronçant les sourcils.
- Moi, j'ai bien aimé la fois où il a débarqué à la cours habiller en pirate. Ricana Williams. J'ai crus que son souverain allait nous faire une attaque.
La conversation ce stoppa net quand ils entendirent des pas dans le couloir, signe que les retardataires arrivaient enfin. Quelque seconde après débarqua dans le salon, le plus jeune des frères Kirkland, Arthur connue aussi sous le nom d'Angleterre. Il avait délaissé ses habits de pirate pour quelque chose qui allait plus avec son rang. Visiblement il n'était pas armé. Mais les nombres de guerres qu'avait subies toute nation atteignant un certain âge les rendaient prudents voir légèrement paranoïaque et il était plus que certain que Arthur cache une arme ou deux dans ses habits de bonne facture. D'ailleurs c'était le cas pour les autres.
- Tu es en retard. Grogna Williams en guise de Bonjour, montrant que leur relation était toujours aussi glaciale.
Le jeune homme ignora son ainé et regarda derrière lui et dit d'un ton doux qui étonna ses frères :
- Vient, n'est pas peur.
Les autres baissa les yeux, les baissa, les baissa, jusqu'à ce qu'ils remarquent un petit garçon blond qui se cache derrière le pantalon d'Arthur. Après un moment d'hésitation, le garçonnet trottina vers les trois nations en face de lui et dit avec une petite voix aiguë en fessant une petite courbette :
- Je m'appelle Alfred F. Jones, enchanté de vous connaitre.
« cute »
Voilà la pensée commune des trois frères en face à un petit être aussi adorable. Alan s'accroupit à sa hauteur et dit doucement avec un grand sourire aux lèvres :
- Bonjour Alfred. Je suis Galle. Mais tu peux m'appeler Uncle Alan.
Cathair se contenta de regarder le petit avec un sourire béat. Seule Williams avait gardé son air renfrogné en évitant de croiser le regard d'Arthur qui rayonnait de fierté d'avoir un fils aussi mignon. Soudain l'écossé pris le futur Amérique dans ses bras et le porta jusqu'à son visage comme pour l'examiner de plus prés. Il devait reconnaitre que le garçon était adorable avec ses cheveux blonds et ses yeux... Soudain le visage de Williams s'éclaira d'un sourire mauvais et dit à haute voix comme si ces paroles allaient tout changer :
- Ces yeux...ils sont bleus.
Cela coupa les deux autres de leurs transes et se rassemblaient autour de leur ainés pour vérifier ses dires.
- C'est vrai qu'il a les yeux bleus. Affirma Cathair avec un sourire identique à celui de Williams.
- Dis donc tu nous à cacher quelque chose Iggy. Reprit Alan d'un ton joyeux.
Comme tout le monde le savait, quand une nation adoptée/colonisée une autre nation bien plus jeune qu'elle, le physique de cette dernière change, pas totalement, mais légèrement et de manière à ce qu'il y a un air de famille, comme un fils ressemble un peu à son père. Pourtant aucun des Kirkland n'avait des yeux d'un bleu que l'on pouvait confondre avec le ciel. Ils avaient tous hérités de Britannia, leur mère, des yeux émeraude et des sourcils assez fournis. Et la seule personne proche d'Arthur et qui avait les yeux aussi bleu que le petit est...
- No ! S'écria Arthur devenant subitement rouge. Ce n'est pas ce que vous insinuez !
- Mais quand même, ricana Cathair, vous avez trouvé en même temps vos protéger... cela prête à confusion.
- NNNNNOOOOO ! S'énerva Arthur. Il y a rien entre moi et cette dirty frog !
- Pourquoi tu appelles papa comme cela daddy ? Demanda innocemment Alfred.
Il y eu comme un moment de flottement puis Cathair et Alan s'effondrent de rire. Cela accentua la colère d'Arthur qui ne contrôla plus son sang de pirate et se jeta sur ses ainés pour se passer les nerfs. Seul Williams en bon grand frère sage et réfléchie n'entra pas dans la bagarre. Et profita que ses cadets se bastonner joyeusement à ses pieds, il en profita pour sourire gentiment à Alfred qui était toujours dans ses bras et lui dit :
- Et moi je suis Ecosse. Mais tu peux m'appeler Uncle Williams.
- C'est toi le tonton qui intoxique tout le monde avec son mouton dégueulasse ?
Le sourire chaleureux de Williams se transforma en un rictus. Il posa le petit Alfred sur le canapé et sa dirigea vers les bagarreurs en retroussant ses manches et en hurlant :
- Arthuuuuur ! T'as quoi contre mon haggis ?
Et tendis que la réunion de famille se dégénérait en dispute familial où le poing était un argument frappant. Le petit Alfred songea qui s'il devait vivre dans cette famille il allait devoir apprendre à crier très fort.
Dernière édition par Abby Birthday le Dim 23 Déc - 18:19, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Recueil Yaoistique~ Dim 23 Déc - 18:14 | |
| Gangs Univers: Hetalia Avertissement: ceci est le prologue d'un lonnnguue fanfiction que je suis en train d'écrire. Dont voici le résumé : Une ville, quatre familles mafieuses qui la contrôle, ni totalement ennemies mais pas franchement alliés. Soudain la mort de l'un des leurs va tout faire basculer. Alors avant que vous lisez cet extrait je dois vous avertir que c'est un UA (univers alternatif) assez violent (baston *.*) qui contient de l'yaoi. En espérant que cela vous plait quand même =) - Spoiler:
Prologue : La fin d'une époque
Igor Braginsky aimait la nuit.
C'était durant cette période que la chaleur, habitante permanente de la ville qui se faisait particulièrement étouffante durant l'été, s'apaisait pour atteindre des températures convenables pour le vieil homme. Malgré tout le temps qui s'était écoulé depuis son arrivée dans cette ville, alors qu'il n'était qu'un jeune homme avec pas un sou en poche mais la tête pleine de rêves, il ne s'était jamais habitué aux températures élevées qui régnaient ici. Il en regrettait parfois son pays d'origine et ses grandes étendues neigeuses. Sans pour autant en avoir le projet d'y revenir.
Sa vie était à présent ici.
Sa vie et ses affaires.
Car le jeune immigré russe avait petit à petit monté les échelons de la pègre locale pour devenir l'un des chefs de la mafia qui régnait dans l'ombre de la ville. Oui, Igor Braginsky, connu et reconnu sous le surnom de Général Winter, était quelqu'un de très respecté. De plus, il avait le prestige de faire partie des Cinq Grands Chefs, ceux qui avaient réussis l'exploit d'établir une certaine paix en imposant un statut quo qui mit fin aux guerres intestines qui confrontaient les différentes mafias et les affaiblissaient au point de menacer leur existence même. Comme un vieux mammouth qui voit s'éteindre sa race, il avait vu mourir ou disparaitre ceux qu'il considérait comme ses associés et sentait qu'avec lui disparaitrait une époque où gangsters et mafieux avaient un certain sens de l'honneur, naturel.
L'honneur, le respect des règles, voila ce qui faisait cruellement défaut aux jeunes d'aujourd'hui. Ces derniers semblaient aimer plus que tout la violence gratuite et le meurtre pour le meurtre. Cette façon de penser dégoutait Igor qui remerciait le ciel que les héritiers de ses associés avaient bien intégrés ses règles et semblaient les respecter.
Mais pour combien de temps encore ? Le gain, la tentation de l'argent facile pouvait pousser bon nombre de personnes à renier leur honneur.
Et quand sera-t-il de l'autre génération ?
Est-ce que tout ce qu'il avait patiemment construit allait s'effondrer comme un château de carte ?
C'était avec une légère mélancolie en pensant à la vie, à la mort et au respect des règles que ce vieil homme se baladait tard la nuit dans cette partie de la ville qui était son territoire. Sa promenade l'avait conduit à quelque pas des docks, près de la partie appartenant désormais aux héritiers de Germania. L'air chargé de sel et le bruit lointain des vagues l'apaisèrent. Il décida de prendre le chemin le plus long pour rentrer chez lui, faisant durer ainsi le plaisir. Alors qu'il entrait dans une ruelle faiblement éclairée, il vit au beau milieu de celle-ci une silhouette immobile qui semblait l'attendre. Si cette apparition l'avait surpris, il ne le montra pas. Mais arrivé a mi-parcours de la personne, Igor s'arrêta, ayant reconnu cette dernière et afficha un léger sourire.
« Monsieur Alfred F. Jones je présume ? » dit-il avec son lourd accent russe où perçait un brin d'ironie.
« Je vois que l'âge ne vous à pas enlevé votre humour monsieur Braginsky.» répondit sur le même ton son interlocuteur.
Celui-ci s'avança également, s'arrêtant sous un lampadaire qui diffusait une lumière blafarde qui laissait voir l'apparence de sa personne : c'était un jeune homme qui semblait à peine sortir de l'adolescence. Physiquement, il faisait penser à l'un de ces personnages que l'on trouve en général dans les séries T.V. avec ses cheveux dorés, ses yeux céruléens à demi caché derrière de fines lunettes, une musculature que l'on pouvait deviner avantageuse sans pour autant pousser à l'excès. En gros la caricature même de l'adolescent américain sportif et intello mais pas trop. Le genre qui aide le souffre-douleur du bahut à s'imposer et qui, en prime, fait gagner au lycée le championnat du monde. Un héros quoi. Pourtant, quelque chose de malsain et de dangereux se dégageait de ce dénommé Alfred : son visage affichait clairement un sourire narquois et dans ses yeux brillait un éclat de moquerie teinté d'une dureté froide. De plus, sa tenue, un costume trois-pièces gris, n'allait pas franchement avec son apparence de teenager. Pas plus que le flingue que le ledit costume dissimulait fort mal à sa ceinture.
« Si vous voulez réitérer votre proposition, sachez que la réponse et toujours la même.» répliqua le vieux russe en passant une main sous son gilet où l'on pouvait clairement entendre le cliquetis caractéristique d'une arme à feu d'on on avait hotté le cran de sureté.
Le plus jeune leva les mains au dessus de sa tête et afficha un sourire plus innocent comme pour montrer sa bonne foi.
« Oh ne vous énervez pas si vite ! » fit-il dans une sorte de couinement, comique tant il était exagéré.
« Je sais que ce n'est pas au vieux singe qu'on apprend à faire la grimace» continua Alfred avec une petite moue tout aussi risible.
Cela ne rassura pas une seconde Igor qui resserra son emprise sur son arme. Son interlocuteur secoua la tête et, soupirant, ses mains toujours en l'air, lança :
« J'ai clairement compris que vous ne vouliez pas coopérer », repris Alfred avec une mine boudeuse tout aussi surfaite que les mimiques précédente.
« Et puis…»
La voix du jeune homme reprit le ton ironique et dur qu'elle avait au début de la conversation :
« Une autre personne à été plus favorable à mon projet.»
Igor se figea, terrifié. Qui ? Qui était assez fou pour suivre ce malade ? Secoué par cette nouvelle, il n'entendit pas les paroles qui la suivaient bien que la dernière fut, quant à elle totalement audible :
« En somme vous ne nous êtes plus d'aucune utilité.»
A peine Igor comprit le sens de la phrase qu'un bruit d'arme à feu déchira la nuit. Le vieil homme baissa les yeux pour voir qu'une tache sombre s'étalait lentement sur son costume blanc. La douleur, en écho au bruit arriva avec force.
Insoutenable.
Difficilement, il leva la releva pour voir, perché sur l'une des bâtisses qui longeait la ruelle, une silhouette sombre, et un éclat métallique, soudain un coup de feu résonna à nouveau. Ce fut sa dernière vision avant de mourir.
Alfred poussa un soupir satisfait et s'avança vers le cadavre qui était encore si vivant il n'y a pas quelques secondes. Comme quoi la vie était peu de choses. En évitant de tacher ses chaussures de luxe avec le sang qui s'écoulait, et sans un seul regard au visage qui atteint par la balle mortelle n'en avait plus que le nom, le jeune homme commença à tâter sans la moindre honte le costume du mort sous toutes ses coutures. Soudain, un sourire jovial illumina son visage, le même que celui d'un gamin à qui on aurait donné un cadeau tant promis. Il sortit d'une de ses poches un petit canif et entailla le costume avec le même respect pour le mort qu'il avait affiché jusqu'à présent. Il glissa deux doigts dans l'entaille pour y ressortir une petite clé. Tout fier de lui, Alfred se leva et brandit la clé avec un enthousiasme presque enfantin en direction du jeune homme dont la présence ne l'étonna nullement.
« Tu l'as. » déclara tout simplement ce dernier comme une simple constatation.
Il ne devait pas être plus âgé qu'Alfred et il se dégageait de lui une certaine fragilité avec ses grands yeux aux reflets améthyste que ses lunettes avaient du mal à cacher et ses cheveux bouclés qui lui tombaient sur les épaules. Cette fragilité était rendu paradoxale par le fusil que tenait l'homme, lui opposant une aura de danger. Alfred soupira, réduit la distance qui le séparait de l'autre, puis embrassa à pleine bouche son compagnon qui se laissa faire tout en l'enlaçant avec son bras libre.
« Allons, détends-toi Matthew. » lui susurra Alfred à l'oreille.
Le dénommé Matthew se détendit légèrement et son visage s'orna d'un léger sourire crispé. Alfred s'écarta de son partenaire pour qu'il puisse déposer son arme près du cadavre. Une fois ceci fait, le jeune homme retira ses gants en cuir qu'il mit dans ses poches. Alfred enlaça à nouveau son compagnon et commença à lui mordiller une oreille, ne prenant pas garde au fait que Matthew se crispait légèrement à ce contact.
« Aller, on se tire. » reprit Alfred en l'entrainant loin de la ruelle, loin de leur victime.
Le cadavre fut découvert bien plus tard, par un marin qui se rendait à son travail. L'engrenage se mettait en marche, allant vers une destruction certaine.
Vous avez aimez ? la suite est ici ! [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
Dernière édition par Abby Birthday le Dim 23 Déc - 18:22, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Recueil Yaoistique~ Dim 23 Déc - 18:15 | |
| Trahison parentale - Spoiler:
Mais avant une petite explication (donc si tu saute le début car tu as la flemme de lire tu comprendras que dalle niark) : Alors en 1999, les USA décident de taxer à prix fort certain produits d’origines européenne. La raison est que l’Union Européenne avait décidé d’interdire l’importation en son sein de la viande de vache élever aux hormones de croissances venant des USA. Cela n’a pas plus à certain paysans français qui pour montrer leurs mécontentement on décider de démonter un Macdonald en court de construction. Petite question : Comment a réagit Alfred ~ ? ~~~~~~ Trahison parentale - FRAAANNNCIIIIIIIISSSSSSS !!!!!!! Le hurlement résonna dans le couloir figeant tous ceux qui se trouvaient à l’intérieur. Tous sauf ledit appeler qui continua sa route comme s’il n’avait rien entendu. On aurait put croire qu’il souffrait d’une forte surdité pour ne pas entendre ce cris de colère qui fit vibrer les murs, mais le léger sourire aux lèvres du français indiquer que au contraire il avait bien entendus son nom. Ce dernier aurait continué ainsi son chemin vers la salle de réunion où il devait se rendre si une main brusque ne l’aurait pas obligé, de manière peu délicate d’ailleurs, a faire face à celui qu’il l’avait interpellé. En voyant le visage colérique de celui-ci Francis songea que malgré ce que l’on pensait, Alfred avait hérité d’Arthur plus de trait de caractères que l’on pouvait imaginer. - Ouiiiiiii ? Francis avait sortie sa voix atrocement doucereuse, celle qu’il utiliser pour faire sortir de leurs gonds ses ennemis. L’américain avait horreur de cette voix (surtout quand elle lui était adresser personnellement) et se retenu de balancer son poing dans la gueule de son vis-à-vis. Au lieu de cela il prit une grande inspiration, approcha son visage de celui du barbu et articula clairement : - Comment… oses… tu ? Le sourire de Francis s’élargie et il répondit à son interlocuteur : - Mais enfin Alfred, comment pouvais tu pensais que tu pouvais faire passer ce genre de loi sans avoir de retour de bâton ? La colère d’Alfred monta encore d’un cran. Tout compte fait si cela avait été quelqu’un d’autre que Francis devant lui, Ivan par exemple, il aurait déjà reçu le poing dans la gueule. Mais le fait que cela soit Francis, le respect qu’il éprouvait pour cet homme qu’il avait un peu élevé (même si dans son cas c’était Arthur qui avait fait le gros du travail) le retenait à trop l’amocher. Le français le savait et tourner cela à son avantage. - Mais c’est VOUS qui avait commencé ! Répliqua Alfred en jetant un regarde incendiaire à certaines personnes en particulier qui c’étaient figés quand il avait hurlé le nom du français. La réaction fut que les personnes visaient (à savoir les deux Italies, le Luxembourg et la Finlande) sortirent de leurs états de statues vivantes pour ce précipité dans la salle de réunion. Ils furent suivie très rapidement par les autres qui même s’ils n’étaient en rien concerner par l’histoire. C’est qu’Alfred pouvait se montrait vraiment effrayant quand il s’y mettait. On avait parfois tendance à oublier que sous son apparence débonnaire se cacher la première puissance mondiale. Chose faite l’américain se retourna vers Francis qui lui répondit nettement plus agacer : - Mais c’est TOI qui as commencé en voulant imposer ton mode de nourriture aux autres. - Mais… Mais… La colère de l’américain fondit pour laisser place à une grande tristesse. - Comment as-tu osé faire celaaaaaaaaaa ! Il… Il est innocent ! Gémit-il. Le français soupira, retira la main qui enserrer son bras (il était sûr d’avoir un beau bleu demain) et tapota l’épaule de celui qui l’avait agressé il n’y a même pas deux minutes. - Allons, allons… Dit-il d’un ton mi-exaspérer, mi-réconfortant. Ce n’est pas ma faute reconnait-le… tu sais bien que l’on a aucun contrôle sur les humains qui nous forment. - Mais… Mais c’est vraiment ignoooooble ce qu’ils on faaaaaaaaaait ! Là il fallait avouer que le Francis était un peu déstabilisé. Que quelqu’un lui gueule dessus il avait l’habitude, que quelqu’un se sert de son épaule comme mouchoir il avait l’habitude. Mais que quelqu’un fasse les mêmes choses à si peu de temps d’intervalle… là il l’avait moins. Enfin si, il y avait Arthur… quand il beurré comme pas deux… Peut être qu’Alfred avait bu ? - … Tu sais Alfred… c’est rien qu’un restaurant… - NO! IT’S NOT A RESTAURANT! IT’S A MACDONALD!
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